Commentaire sur :
François Jullien "Procès ou Création"
Seuil 1989
François Jullien s'est placé à la charnière entre deux
continents : celui de la pensée grecque, qui a modelé la philosophie occidentale, et
celui de la pensée chinoise. Il nous permet ainsi de découvrir la fécondité d'un point
de vue que les occidentaux ont souvent mal compris (on disait : "la philosophie
chinoise n'est pas vraiment une philosophie, il s'agit de préceptes pour la vie
courante"), et de mieux comprendre notre héritage en le regardant de plus loin.
Ces recherches m'intéressent tellement, me touchent
tellement, que je ne me sens pas capable de les commenter davantage alors même que je lis
et relis les livres de François Jullien avec passion, et que je les recommande assidûment
aux personnes qui me semblent capables de les goûter.
J'y reviendrai plus tard. Ici je me contente d'une citation, qui permet de voir à quel point la pensée
chinoise est éloignée de nos fantasmes concernant la stabilité et des structures - et
notamment de nos illusions sur la pérennité des entreprises dans lesquelles nous
travaillons.
Je conseille à ceux qui souhaitent lire François Jullien de
lire d'abord van Gulik : cela leur permettra d'être à l'aise
parmi des valeurs et points de repères qui pourraient déconcerter.
Voir la bibliographie de
François Jullien.
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