Ce
calcul date de 1996. Il est publié ici parce que le raisonnement garde sa
pertinence. Les données relatives à la demande, ainsi qu'aux prix et performance
des unités d'oeuvre, nécessitent par contre une mise à jour.
Le nombre des utilisateurs
Le nombre des utilisateurs est
évalué à partir de données sur l’équipement des ménages et des entreprises. Nous
partirons de données relatives aux USA.
Les ménages
Le parc de PC détenu par les
ménages américains est passé de 15,4 millions en 1991 à 27,5 millions en 1995.
Il devrait atteindre 42,2 millions en 1997 (source : Forrester Research). Les
micro-ordinateurs obsolètes ne sont pas pris en compte dans ce parc. Le taux
d'équipement en PC est donc passé de 15% en 1991 à 25% en 1995 ; il devrait être
de 40% en 1997. Nous extrapolerons cette tendance en supposant un taux de
saturation de 85%.
La proportion des PC équipés
d'un modem est de 54% en 1995 (source : Stratedge). Nous supposerons là aussi
que le taux de saturation est de 85%.
Les utilisateurs domestiques de
l'Internet représentent aujourd'hui 6% des ménages américains (source :
Forrester Research). Donc 37% des possesseurs de PC équipés de modem possèdent
aujourd'hui un accès à l'Internet.
Nous considérons que ce taux
devrait croître rapidement pour tendre vers 100% (on imagine mal un possesseur
de modem n'accédant pas à l'Internet). Il en résulte l'évolution suivante :
Il en résulte que le taux de
pénétration de l'Internet chez les ménages tend vers 60%.
Nous en déduisons l’évolution du
nombre des ménages américains utilisateurs de l'Internet (en millions) :
Nombre des ménages américains
utilisateurs |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
5,5 |
9,3 |
15,2 |
22,0 |
29,7 |
38,0 |
46,1 |
53,1 |
58,8 |
63,2 |
66,5 |
Calcul pour les entreprises
On estime que les ménages
s'équipent cinq ans après les entreprises (l'apprentissage se fait en entreprise
avant que l'usage du micro-ordinateur ne pénètre le domicile).
Si l'on considère que 50% des
emplois (une partie de la population tertiaire) peuvent être équipés de PC, et
qu'il y a autant d'emplois que de ménages (20 millions d'emplois pour 20
millions de ménages en France), on peut déduire le parc de micro-ordinateurs (ou
autre terminal) des entreprises de celui des ménages. Notons Mt le
parc des ménages l’année t, Pt le parc professionnel ; on aura Pt
= ½ Mt+5
Seul 10% des professionnels
actuellement équipés de PC accèdent effectivement à l'Internet
(sources diverses). Nous supposons que ce taux va tendre vers 50% (il n'est pas
envisageable que tous les employés d'une entreprise équipé de PC aient la
possibilité – ou l'autorisation - d'accéder à l'Internet).
On en déduit le nombre des
utilisateurs professionnels nord américains de l'Internet (en millions) :
Nombre des utilisateurs professionnels
américains |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
5,9 |
7,3 |
9,3 |
11,8 |
14,6 |
17,2 |
19,5 |
21,4 |
22,8 |
23,9 |
24,7 |
Les hypothèses retenues
conduisent à la répartition suivante des utilisateurs de l’Internet entre
ménages et professionnels :
Points de repère :
L'AFTEL estime que les trois
quarts des utilisateurs de l'Internet appartiennent au monde de la recherche
et de l'éducation. Hors de ce monde, 40% des abonnés des IAP français le sont
à titre individuel.
D'après l'enquête sur les
internautes réalisé par Eutelis en septembre 1995, il apparaît que 31% d’entre
eux utilisent l’Internet exclusivement depuis leur domicile (ce sondage ne
concerne que les utilisateurs accédant via un IAP français).
La démographie des
utilisateurs français de l'Internet est en évolution : le nombre d'accès via
les IAP, ainsi que le nombre de domaines à caractère commercial, croissent
plus rapidement que les autres modes.
D'après les estimations de
Forrester Research, les ménages représentent aux USA 66% des utilisateurs de
l'Internet en 1995 et cet ordre de grandeur (entre 60% et 70%) se conserve
ensuite.
Part relative des USA et des autres grandes
régions
De l'évaluation faite pour les
USA nous déduirons le nombre des utilisateurs dans les régions autres que les
USA.
Aujourd'hui, les USA
représentent 63% des utilisateurs (63% des hosts sont aux USA, 23% en Europe de
l'ouest,
5% au Canada, 4% en Australie, 2% au Japon, les 3% restant étant répartis dans
le reste du Monde - source ISOC).
Nous estimons que le nombre des
utilisateurs des cinq régions industrialisées (USA, Europe de l'ouest, Canada,
Australie, Japon) vont croître avec des vitesses différentes pour atteindre dans
chacune de ces régions un taux de pénétration identique, égal à 27% de la
population totale.
Nombre des utilisateurs |
|
1995 |
2005 |
Population |
Internautes |
% |
Population |
Internautes |
% |
Total |
5 701 |
18,2 |
0,3 % |
8311
|
329 |
4 % |
USA |
263 |
11,4 |
4,31 % |
338 |
91 |
27 % |
Europe de l’ouest |
419 |
4,2 |
0,99 % |
422 |
110 |
26 % |
Canada |
30 |
0,9 |
3,02 % |
37 |
10 |
27 % |
Océanie |
28 |
0,7 |
2,45 % |
39 |
10 |
26 % |
Japon |
125 |
0,4 |
0,35 % |
126 |
33 |
26 % |
Asie et Moyen-Orient |
3 326 |
0,3 |
0,01 % |
4 813 |
36 |
1 % |
Europe de l’est |
309 |
0,2 |
0,06 % |
320 |
13 |
4 % |
Afrique |
720 |
0,1 |
0,02 % |
1 510 |
15 |
1 % |
Amérique centre et sud |
481 |
0,1 |
0,02 % |
706 |
11 |
2 % |
Ainsi, l'Europe de l'Ouest et le
Japon vont connaître une croissance rapide de leur nombre d'utilisateurs et leur
retard par rapport aux USA (le taux d’utilisation aux Canada est semblable à
celui des USA). A l'opposé, l'Océanie (dont essentiellement l'Australie) va
connaître une croissance plus modérée, car le taux d’utilisation de l'Internet
dans cette région est en effet déjà important.
Nous en déduisons la répartition géographique des utilisateurs de
l'Internet (en pourcentage) :
Répartition géographique des
utilisateurs |
|
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
USA |
63 |
53 |
48 |
43 |
38 |
35 |
32 |
31 |
29 |
28 |
28 |
Europe de l’ouest |
23 |
26 |
27 |
29 |
30 |
31 |
32 |
33 |
33 |
33 |
34 |
Canada |
5 |
4 |
4 |
4 |
4 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
Océanie |
4 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
Japon |
2 |
4 |
6 |
7 |
8 |
8 |
9 |
9 |
10 |
10 |
10 |
Asie, Moyen-Orient |
1,4 |
4 |
5 |
7 |
8 |
9 |
10 |
10 |
11 |
11 |
11 |
Europe de l’est |
1 |
2 |
2 |
3 |
3 |
3 |
4 |
4 |
4 |
4 |
4 |
Afrique |
0,6 |
2 |
2 |
3 |
3 |
4 |
4 |
4 |
4 |
4 |
4 |
Amérique centre et sud |
0,4 |
1 |
2 |
2 |
2 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
3 |
Total |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
100 % |
Utilisateurs
(millions) |
18,2 |
31,4 |
51 |
78,9 |
114,9 |
157,6 |
201,9 |
243 |
278,1 |
306,2 |
327,9 |
L’évolution du nombre des
utilisateurs de l’Internet serait la suivante :
Points de repère :
• La « Seconde Enquête
Démographique sur l'Internet » réalisée en octobre 1994 par MIDS auprès de la
quasi-totalité des domaines de l'Internet recense les populations suivantes :
- en mesure d’accéder à
l'Internet, ne serait-ce que parce qu’ils disposent d'une adresse électronique
: 35 millions de personnes
- en mesure d'utiliser des
services interactifs (Web, Gopher, etc) : 22,6 millions de personnes,
- en mesure d'utiliser et
de fournir des services interactifs : 13,4 millions de personnes.
• L'AFTEL, dans son rapport
« Internet, les enjeux pour la France » estime le nombre des utilisateurs de
l'Internet en juillet 1995 :
- utilisateurs de la
messagerie : 20 à 25 millions de personnes, dont
- utilisateurs des services
interactifs (Web, Gopher, etc) : 10 à 12 millions de personnes.
• L'ISOC (Internet Society)
estime le nombre des utilisateurs de l'Internet à 18,9 millions en 1995
et extrapole la tendance pour les années futures : 37,8 millions
d'utilisateurs en 1996, 75,5 millions en 1997 etc.
Évolution du trafic
Typologie des applications
Pour dimensionner le modèle il
faut estimer le trafic total sur l'Internet.
Les diverses applications ne suscitent pas le même trafic par utilisateur et
n'ont pas les mêmes perspectives d'évolution. Il est donc nécessaire de
distinguer les types de trafic d'un point de vue fonctionnel. Nous avons classé
les applications de l'Internet en cinq catégories :
- communication (e-mail, forum)
ou prise de contrôle à distance (Telnet)
- transfert de fichiers dans le
milieu professionnel (FTP classique)
- applications « ouvertes » :
Web, Gopher, FTP anonyme etc.
- téléphonie
- visiophonie : l'Internet n'est
pas adapté à la diffusion de l'audiovisuel : sa structure n'est pas celle d'un
réseau de diffusion. Nous considérons que le visiophone est le seul cas
d'applications multimédia qui ait sur l'Internet un avenir autre que marginal.
Les applications de
communication et de transfert de fichiers sont les premières qui aient existé
sur l'Internet. Elles représentaient presque 100% du trafic jusqu'au début des
années 1990 (95% en 1992).
Depuis 1992, la part du trafic
généré par Gopher, puis par le Web, s'est accrue rapidement (5% en 1992, 25% en
1993, 41% en 1994). Cependant la croissance de ces usages en terme de fréquence
d'utilisation est nettement moins importante ; en effet, une session sur le Web
génère plus de trafic que l'envoi d'un e-mail ou la consultation d'un forum.
Ainsi, l'Internet est encore aujourd'hui plus souvent utilisé pour envoyer un
e-mail que pour consulter un serveur du Web.
Applications de communication et FTP classique
Nous considérons que l'usage de
ces applications est stabilisé en fréquence d'utilisation ou en trafic généré
par utilisateur (le trafic total généré par les applications de communication
croît bien entendu avec le nombre d'utilisateurs).
Ainsi, si l'on considère que
l'ensemble des utilisateurs utilisent les applications de communication et de
transfert de fichiers, le trafic moyen sera d'environ
:
- pour les applications de communications : 12 millions d'octets par utilisateur
et par an (constant sur l'ensemble de la période d'étude).
- pour les applications de transfert de fichier : 12 millions d'octets par
utilisateur et par an (constant sur l'ensemble de la période d'étude).
Gopher, Web, FTP anonyme etc
La part prise par ces
applications est en croissance rapide. Le trafic moyen par utilisateur est
d'environ 10 millions d'octets en 1994.
Comme hypothèse centrale, nous
supposerons que le trafic moyen par utilisateur va croître (intégration dans les
serveurs de présentations plus fournies avec images, sons etc.) vers une
asymptote de l’ordre de cent millions d'octets par utilisateurs et par an.
Trafic moyen par utilisateur et par an |
|
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
Paquets (milliers) |
79 |
106 |
135 |
162 |
186 |
204 |
218 |
227 |
234 |
239 |
242 |
Octets
(millions) |
17 |
22 |
28 |
34 |
39 |
43 |
46 |
48 |
49 |
50 |
51 |
Il est également possible que le
trafic croisse davantage (passage d'un débit utilisateur de 14,4 kbit/s en 1995
à 64 kbit/s à l'horizon 2000, usage plus fréquent de l'image animée etc.). On
élaborera donc des variantes sur ce point.
Téléphonie
Les premiers logiciels de
téléphonie sur l'Internet sont disponibles depuis 1995. Leur diffusion va
s'accélérer rapidement : ces logiciels pourront être obtenus pour un prix
modique, il n'y a a priori aucun frein à leur diffusion. On peut donc
penser que presque tous les utilisateurs de l'Internet disposeront à terme de
cet outil.
Le taux de pénétration des applications de téléphonie sur l'Internet pourrait
suivre la progression suivante (il s'agit d'une hypothèse qui nous semble
raisonnable à l'intérieur d'une plage d'incertitude) :
La téléphonie sur l'Internet
n'est pas avantageuse pour des communications locales : son coût est celui d'une
communication locale et sa qualité est moindre. Nous estimons donc qu’elle ne
sera utilisée que pour des communications interurbaines et internationales.
L’hypothèse retenue dans le
scénario central ne suppose pas l’existence de passerelles de l’Internet vers le
RTC (« net to phone »). Ainsi les utilisateurs de l’Internet ne communiquent
dans ce scénario qu’avec d’autres utilisateurs de l’Internet.
La matrice de trafic qui en
résulte est du type bloc diagonal :
Si x est la part des abonnés
téléphoniques utilisateurs de la téléphonie sur l’Internet, la part du trafic
téléphonique lointain et international qui passe sur l’Internet sera égale à x2.
Suivant notre estimation du nombre d'utilisateurs de l'Internet, la proportion
des utilisateurs de l’Internet varie de 4% en 1995 à 40% en 2005, taux auquel il
convient d’appliquer le taux de pénétration de la téléphonie sur Internet pour
obtenir x).
Il s'agit là d'une estimation
pessimiste : en effet, la majorité de la consommation téléphonique longue
distance ou internationale est émise par les CSP+, catégorie qui regroupe
l'essentiel des utilisateurs de l’Internet. Une estimation fondée sur la part
des abonnés téléphoniques consommateurs de communications lointaines qui sont
également utilisateurs de l'Internet serait plus proche de la réalité et
conduirait donc à un trafic téléphonique sur l'Internet plus élevé.
Nous devons également considérer
que l'élasticité de la demande au prix pour la consommation téléphonique longue
distance est forte (environ 0,7).
Ainsi, le trafic téléphonique par utilisateur sur l'Internet sera plus élevé
qu'il ne l'est sur un réseau téléphonique classique. Si l'on considère que le
prix moyen d'une communication longue distance (interurbaine et internationale)
est 10 fois supérieur au prix d'une communication locale (ordre de grandeur), le
trafic téléphonique moyen par utilisateur sur l'Internet sera de 63% supérieur à
ce qu'il est sur un réseau téléphonique classique.
La téléphonie sur l'Internet est
rendue actuellement possible par un codage de la voix sur 16 kbit/s. Les
algorithmes de compression disponibles permettraient d'obtenir un débit moyen de
4 kbit/s
(les ordinateurs des correspondants déterminent le taux de compression du signal
en fonction de l'encombrement instantané du réseau).
Pour traduire en octets le
trafic téléphonique de l'Internet, il faut également considérer que le protocole
TCP/IP introduit un overhead de 17%.
Estimation du volume du trafic téléphonique
sur l’Internet |
|
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
Paquets (109) |
0 |
3 |
49 |
354 |
1 445 |
3 962 |
Octets (1012) |
0 |
0,6 |
10 |
74 |
304 |
833 |
|
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
|
Paquets (109) |
8 017 |
12 939 |
17 745 |
21 709 |
24 555 |
|
Octets (1012) |
1 685 |
2 719 |
3 729 |
4 562 |
5 160 |
|
Visiophonie
Le principe de calcul est
semblable à celui de la téléphonie en considérant que le développement
s'engagera à partir de 1997 suivant la progression suivante :
Estimation du volume du trafic
visiophonique sur l’Internet |
|
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
Paquets (109) |
0 |
0 |
0 |
0,4 |
6 |
53 |
Octets (1012) |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
11 |
|
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
|
Paquets (109) |
263 |
855 |
2 012 |
3 719 |
5 756 |
|
Octets (1012) |
55 |
180 |
423 |
782 |
1 210 |
|
Estimation
du trafic total
La somme des trafics générés par
les divers types d'applications est (hypothèse centrale) :
Estimation du volume du trafic total sur
l’Internet |
|
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
Paquets (109) |
3 512 |
6 889 |
12 744 |
22 153 |
35 895 |
54 122 |
Octets (1012) |
738 |
1 448 |
2 678 |
4 655 |
7 543 |
11 373 |
Tx croissance |
151 % |
96 % |
85 % |
74 % |
62 % |
51 % |
|
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
|
Paquets (109) |
75 201 |
96 714 |
116 542 |
133 454 |
147 062 |
|
Octets (1012) |
15 802 |
20 323 |
24 490 |
28 043 |
30 903 |
|
Tx croissance |
39 % |
29 % |
21 % |
15 % |
10 % |
|
Le trafic moyen par utilisateur
est le suivant
:
Trafic total par utilisateur et par an |
|
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
Paquets (milliers) |
193 |
220 |
250 |
281 |
312 |
343 |
372 |
398 |
419 |
436 |
448 |
Octets
(millions) |
41 |
46 |
52 |
59 |
66 |
72 |
78 |
84 |
88 |
92 |
94 |
Points de repère :
Le trafic total de NSFnet
était à la fin 1994 de 30 000 milliards d'octets par mois (360 000 milliards
d'octets par an) soit, pour environ 12 millions d'utilisateurs
américains, un trafic moyen de 30 millions d'octets par an et par
utilisateur.
Paramètres du scénario central
Trafic annuel
moyen par utilisateur |
40 Mégaoctets
en 1995, 90 Mégaoctets en 2005 |
Heure chargée
|
50% du trafic
écoulé sur 8 heures |
Rendement des
LS |
30% |
Utilisateurs
par noeud du niveau bas |
400 |
Surface de la
zone tarifaire |
500 km2 |
Noeuds du
backbone |
30 noeuds aux
USA, 20 en Europe
|
Limitation du
transit par le backbone |
aucune |
|